Notre dernière action en Afghanistan :
Travaux au Lycée en 2021 (Kaboul)
Comme chaque année, nous avons travaillé à améliorer le matériel d’un lycée de Kaboul. La COVID nous a un peu retardé ; directeur et personnel ont été malades. Nous espérons pouvoir continuer cette activité. L’éducation restera un formidable moyen de libération, talibans ou pas…
Regardez la vidéo de ces travaux.
A tous ceux que l’Afghanistan intéresse
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La situation en Afghanistan a rendu nécessaire un rapprochement des différentes associations qui travaillent, en France, à mieux faire connaître la réalité afghane, et à aider la population afghane.
Ce rapprochement s’est concrétisé par la rédaction d’une tribune commune, dite des 121 signataires, que nous portons à votre connaissance. Cette tribune devrait être publiée dans la presse nationale.
Certainement, ce sursaut sera suivi d’autres initiatives communes. Il n’est pas vrai qu’il n’y ait plus rien à faire. Les divisions ne sont pas un destin. L’Afghanistan n’est pas condamné à être le pays du malheur.
Cette tribune pourrait aussi servir à engager une discussion avec le gouvernement français, pour aider à préciser et affiner sa position. On verra, à la diversité des signataires que cet effort d’unité, un peu extraordinaire pour des associations qui d’habitude n’interviennent pas dans le domaine politique, est une démarche un peu nouvelle qui nous donne du courage.
Déclaration commune (des 121 signataires) :
Ne laissons pas tomber l’Afghanistan
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Ne laissons pas tomber l’Afghanistan.
Nous devons agir. La situation s’est récemment aggravée en Afghanistan. Alors que le retrait des forces américaines et de l’OTAN approche de son terme, les Tâlebân, délaissant la table des négociations, ont lancé des offensives dans de nombreuses régions d’Afghanistan et pris le contrôle d’un certain nombre de districts ruraux.
La capacité de l’armée afghane à garder le contrôle de la majeure partie du territoire rural, voire de plusieurs grandes villes, est incertaine. La population afghane vit dans l’angoisse. Les attentats contre des cibles civiles se sont multipliés, visant des écoliers, des journalistes, des fonctionnaires, des femmes, des artistes.
Des Afghans demandent l’asile à l’étranger, d’autres doivent abandonner leur domicile, d’autres enfin prennent les armes. Beaucoup en effet refusent l’avènement d’un régime qui, sous couvert d’une application rigoriste de règles religieuses, serait un régime dictatorial, refusant des élections libres, réalisant la suprématie d’un groupe sur les autres, ne permettant pas aux femmes de vivre librement et dignement. Toute la population afghane aspire à la paix. Beaucoup ont espéré que les négociations entamées à Doha aboutiraient à une solution acceptable par la majorité.
Hélas, la rigidité des Tâlebân, leur jusqu’au-boutisme, les maladresses américaines, l’absence de concertation avec les autres acteurs de la région, la mise à l’écart du gouvernement afghan, n’ont pas permis aux négociations d’avancer. D’autre part, l’Afghanistan est à présent doté d’un réseau médiatique performant. Les zones rurales les plus reculées reçoivent la télévision.
Les Afghans savent ce qui se passe dans le monde et beaucoup ne sont pas prêts à accepter les conditions de vie que leur imposeront les Tâlebân s’ils venaient à prendre le pouvoir. La communauté internationale se trouve donc à présent devant une alternative. Ou bien elle contraint les Tâlebân à une véritable négociation (pendant laquelle toute action militaire devrait cesser) ou bien l’Afghanistan sombre de nouveau, comme dans les années 1990, dans une guerre civile dévastatrice.
Nous ne pouvons pas accepter cette seconde hypothèse, lourde de conséquences pour les Afghans mais aussi pour la stabilité de la région et la sécurité mondiale. Alors que se profile le centenaire des relations diplomatiques, économiques et culturelles entre l’Afghanistan et la France, alors que les deux pays sont liés par un traité d’amitié et de coopération signé en 2012 par un président et ratifié par son successeur, alors que l’Union européenne et ses États membres ont conclu en 2019 avec l’Afghanistan un accord de coopération en matière de partenariat et de développement et au moment où la France prend la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU, nous demandons instamment au gouvernement français et aux instance européennes de ne pas se cantonner dans une attitude de retrait et d’agir pour la paix.
Les démarches qu’il est possible d’effectuer, les décisions qu’il est possible de prendre en concertation avec les autres pays de l’Union européenne sont nombreuses : ne pas laisser les États-Unis gérer seuls le dossier afghan, stimuler les efforts internationaux de médiation au niveau de l’ONU et des pays frontaliers de l’Afghanistan, agir plus particulièrement en direction du Pakistan, exiger la reprise des négociations et la mise en œuvre d’un cessez-le-feu immédiat, soutenir la société civile afghane, soutenir les ONG françaises agissant en Afghanistan… Oui, il est encore temps, agissons, ne laissons pas tomber l’Afghanistan.
A tous ceux que l’Afghanistan intéresse
Compte rendu de l'assemblée générale virtuelle 2020
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Cette année à cause des circonstances exceptionnelles, notre assemblée générale s'est tenue avec du retard et à distance sans réunion physique des participants. Une réunion d'information, avec un effectif nécessairement restreint, s'est tenue à la Maison des Associations de Marseille le 10 avril. Vous en trouverez le compte-rendu sur ce site.
Nous avons adressé, par mail ou par courrier postal, à tous les adhérents et également aux sympathisants, les documents d'information sur l'année 2020 ainsi que ceux nécessaires pour voter et adhérer ou réadhérer.
Cette année, le bureau a été reconduit de façon tacite. Il sera renouvelé à notre prochaine Assemblée Générale en 2021.
Vous trouverez en cliquant sur les liens ci-dessous ces renseignements et le bilan d'activité dressé par Michel et Nafissa :
♦ Le bilan comptable général 2020 de l'association.
♦ Le bilan comptable des parrainages de l'année 2020.
♦ Les prévisions budgétaires pour 2021
L'association était forte de 61 adhérents à la fin 2020 et nous sommes actuellement 44, début juin 2021.
Il y a eu 34 votes exprimés, tous favorables aux 3 questions soumises :
♦ Approbation du bilan d'activité.
♦ Approbation du bilan comptable général et de celui concernant les parrainages.
Certains votants n'ont pas encore renouvelé leur adhésion.
Vous pouvez le faire ou faire un don, à partir de ce site, en ligne ou par courrier postal. Pour avoir tous les renseignements nécessaires, il suffit de cliquer sur les liens du bandeau jaune au-dessus des articles du site.
Compte tenu de la situation de plus en plus difficile sur place, l'association aura toujours davantage besoin de vos aides pour mener à bien les deux actions principales qu'elle maintient :
♦ Travaux dans un lycée à Kaboul.
♦ Parrainages d'enfants de plus en plus nombreux.
Ces activités sont étroitement surveillées et contrôlées depuis la France par Nafissa. Elle se fait aider sur place par des personnes en qui elle a confiance et avec qui elle communique par téléphone ou par Internet. L'Association envoie par son intermédiaire à ces personnes les fonds collectés. Ils servent à payer les travaux du Lycée et sont distribués aux familles pour les parrainages.
Ces deux actions seront maintenues et celle des parrainages a été amplifiée.
Compte rendu de la réunion du 10 avril 2021
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Le samedi 10 avril après midi s’est tenue une réunion de « solidarité Provence Afghanistan ». La réunion a eu lieu à Marseille, à la maison des associations.
Les précautions liées à la Covid ont limité l’assistance à 18 personnes, jauge qui a été strictement respectée, comme ont été respectées toutes les consignes sanitaires.
La réunion a été ouverte par un exposé de Michel T. sur la situation en Afghanistan, qui présentait les différentes conférences (de Doha à Ankara), et les recherches (vaines) d’un accord entre les différentes forces qui s’opposent en Afghanistan. (Voir le texte : les conférences pour la paix : un grand jeu de dupes , que nous reproduisons par ailleurs)
Nafissa a ensuite présenté l’activité de l’association en Afghanistan : elle a rendu compte de l’aide aux filleuls. Les parrainages se montent maintenant à 33. 33 bourses qui permettent aux enfants de se procurer le matériel nécessaire à la rentrée scolaire, et souvent des vêtements neufs. Nafissa a également présenté une petite vidéo et des diapositives illustrant l’action de l’association au lycée Charak omid e sabz, de Kaboul.
Construction d’une véranda, équipement informatique, réparation de mobilier scolaire (pupitres). Matériel de laboratoire et de bureau.
On a évoqué les difficultés de l’aide aux afghans en France : nombre et complexité croissante des dossiers.
Enfin, la parole a été donnée à deux jeunes afghans, qui ont évoqué leurs espoirs et leurs difficultés, et témoigné de la combativité de nombre de nouveaux arrivants.
Tout le monde a regretté que les précautions contre la covid interdisent de prendre ensemble un thé afghan et de goûter quelques pâtisseries.
Un vote par Internet aura lieu prochainement sur le rapport d’activité et sur le bilan financier, pour satisfaire aux obligations légales qui incombent aux associations. Les adhérents recevront les différents rapports et les indications relatives à un vote par courrier électronique, les assemblées générales étant pour l’instant impossibles.
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