Elections et dépendance
Introduction à l’AG du 23 nov.2019
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Les résultats des élections devraient être connus, mais ils ne le sont pas. Les élections ont eu lieu le vendredi 27 septembre, il y a un mois.
Le candidat Abdullah Abdullah demande le recomptage dans 8255 bureaux sur 26 580, soupçonnant les partisans d’Achraf Ghani d’avoir truqué les votes.
Alors que les talibans avaient prévu des attentats apocalyptiques le jour des élections, il n’en a rien été. 5 morts, un nombre d’attentats relativement faible. Presque 2 millions de votants sur 9 millions d’inscrits, le résultat n’est pas négligeable, étant donné les conditions.
Quelles sont les raisons de ce dysfonctionnement majeur ? La question des élections a disparu des préoccupations internationales. Elle a disparu aussi des médias afghans.
C’est que le processus électoral est tout à fait lié au processus politique. L’un ne va pas sans l’autre.
Des élections pour faire quoi ? Chacun met en cause le manque de perspectives. Les afghans sont sérieusement dubitatifs et inquiets. Ceux là même qui sont allé voter sont découragés.
Nouveau film : Orphelinat
de Shahrbanoo Sadat avec Qodratolleh Qadiri, Sediqa Rasuli, Anwar Hashimi. (Afg., All., Dan., Fr. Lux., 2019, 1h30)
Un nouveau film à propos de l'Afghanistan. Plusieurs membres de l’association l’ont vu et l’ont trouvé intéressant. Voici le point de vue d'une critique :
L'histoire de l'Afghanistan vue par les yeux d'un orphelin.
Une réflexion sur la force de l'imaginaire qui peine à s'accomplir totalement.
A la fin des années 1980, les rues de Kaboul regorgent de salles de cinéma. Profitant de cet âge d'or paisible, un garçon des rues troque des tickets avant d'être pris la main dans le sac et placé dans un orphelinat. Cette histoire n'est pas celle de Shahrbanoo Sadat, cineaste afghane de même pas 30 ans, mais celle de son cousin. Inspiré de ses journaux intimes, le film adopte le regard de cet alter ego miniature pour retracer les mutations d'un pays, à la veille de son embrasement. Il y a quelque chose de poignant à observer une jeune cinéaste investir un temps inconnu d'elle-même et à chercher dans les images qu'elle recompose les indices qui lui permettraient de cerner plus nettement les mystères d'un temps de guerre actuel, le sien. Cette quête, cet abandon dans l'imaginaire sont aussi ceux de l'orphelin. Abreuvé de films bollywoodiens, le garçon se raconte des récits enchantés et épiques qui hébergent, comme le ferait une forteresse, ses émotions les plus belles (un regard amoureux échangé avec une fille) et les plus atroces (la mort d'un ami). La fiction comme refuge... L'idée n'est pas neuve mais toujours attachante, comme l'est cette fratrie inventée et cosmopolite que la cinéaste filme avec une vraie attention. Pourtant, ici, peu de choses s'impriment en profondeur. Le film, à la manière de son héros, bientôt noyé dans un récit choral, semble chercher un point d'ancrage sans jamais le trouver, nouant et dénouant des séquences de groupe et de rêve pour constituer un bloc qui, malheureusement, se désagrège trop vite. - M. D.
Fête de l'association 2019
Le samedi 1er juin
Salle Magnan , 13009
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Toutes les photos en cliquant ici.
Comme l'an dernier l'association a réuni ses adhérents et sympathisants ainsi que de jeunes Afghans.
Nous étions 45 environ pour cette occasion.
Le déroulé de la soirée a été le suivant :
– Michel T. a brossé un tableau de la très difficile situation actuelle du pays. Vous trouverez le texte complet de son exposé en cliquant ici.
– Nafissa, notre présidente, nous parla des parrainages et des travaux entrepris récemment dans un lycée de Kaboul. Parrainages et travaux qu'elle pilote et surveille à distance grâce à Internet en communiquant avec des interlocuteurs de confiance sur place. Son exposé a été illustré par la projection des portraits des filleuls et des photos du chantier entrepris là bas. Elle aborda ensuite le sujet de « l'école des Afghans » à Marseille et donna la parole aux responsables présents.
Nafissa ne s'est pas rendue en Afghanistan depuis trois ans à cause des risques accrus pour sa sécurité dans le pays et de problèmes de santé personnelle.
– Intermède musical : Andreas (9 ans) et sa sœur Nina (11 ans), tous les deux élèves au conservatoire, nous ont joué chacun un morceau de musique classique au piano. Ils ont été suivis, au piano également, par Atta Wardack jeune chanteur et musicien talentueux, venu pour l'occasion et qui s'est proposé spontanément.
– Le loto : il a permis à tous de participer pendant presque 1h30. Danielle P. était l'animatrice, aidée de Jacques son mari et d’Alain. De nombreux lots furent distribués à la plus grande joie des gagnants.
– Tirage de la loterie : un couple de participants avait fait don d'un très beau tapis qui fut mis en loterie. Ce fut Andreas qui procéda au tirage et Sylvie O. qui remporta le lot.
– Le début du repas (buffet participatif), accompagné d'un diaporama retraçant l'activité de l'association depuis son début, favorisa les échanges.
– Atta Wardack, chanteur et musicien Afghan, venu de Paris spécialement pour l'occasion, nous interpréta en play-back, deux chansons de sa composition. Il est habituellement accompagné d’un groupe.
– Après une pause, permettant à tout le monde et à lui-même de se régaler des desserts du buffet, il nous fit profiter de deux autres de ses créations.
– La soirée se termina par des danses du pays auxquelles participèrent les jeunes afghans présents et quelques autres spectateurs dont les enfants.
Les bénéfices de cette soirée sont intégralement reversés à l'association pour son action.
Et si on parlait de l’Afghanistan ?
Réunion publique à Rennes, Espace Ouest France
Vendredi 18 janvier 2019
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Organisée par le docteur Simon SCHONNE, cette réunion a regroupé 140 personnes pour parler de l’Afghanistan, dans la très belle salle « Espace Ouest France »
Nafissa SIKANDARI TOURNEUX de « Solidarité Provence Afghanistan » a présenté un historique de la situation des femmes en Afghanistan depuis les années 1960.
Fakhera MOUSSAVI, chercheuse en sciences politiques à l’université de Lyon II a traité du sujet : » peut-on parler d’un mouvement des femmes en Afghanistan ? »
M Ashmad FROZ, de l’association Darah, a présenté la situation politique interne de l’Afghanistan au moment où se déclarent les candidats à la future élection présidentielle.
Michel TOURNEUX, de « Solidarité Provence Afghanistan » a présenté la situation géopolitique du pays, et ses rapports avec ses voisins.
Enfin Massoud RASSOUL, réfugié politique, arrivé en France il y a 10 ans a présenté avec beaucoup de tact et d’émotion la situation psychologique des jeunes afghans réfugiés en France, pris entre modernité et solidarité familiale.
Un débat de plus d’une heure s’en est suivi, confrontant différentes analyses de la situation et de l’histoire afghane.
Routes et déroutes
Résistances afghanes
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Du 17 au 30 Novembre à la MJC de Martigues
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Les journées consacrées à l’Afghanistan ont connu le grand succès qu’elles méritaient. L’équipe de la MJC s’est dépensée sans compter pour mettre en place un programme intelligent et novateur.
Nous avons participé à la journée du 17 en organisant l’atelier cuisine et un défilé de costumes afghans.
A signaler l’intérêt des expositions photos et le concert de musique pop-folklorique par le groupe Maow.
L’exposé politique présenté par Karim PAKZAD (de l’IRIS) a été particulièrement riche et équilibré.
Des journées encourageantes .
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