Distribution de colis alimentaires du 6 septembre 2023
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Le 6 septembre dernier, notre association a procédé à une nouvelle distribution de colis alimentaires.
Cette fois-ci 34 familles en ont profité, pour un montant global de 1600 €,.
Nous avons fait parvenir les sommes de 490 €, 680 € et 160 € à trois intermédiaires de confiance. Ils se sont chargés chacun, d'acheter les denrées alimentaires et d'effectuer la remise des colis à 13 , 18 et 4 familles bénéficiaires.
Certains intermédiaires ont été rémunérés, d'autres ont fait ce travail bénévolement. Nous avons également dû payer des taxes pour l'envoi de ces sommes d'argent.
La distribution a été contrôlée, comme chaque fois, par notre présidente Nafissa qui est restée constamment en contact avec nos intermédiaires sur place grâce à WhatsApp.
Voici quelques photos qui illustrent cette distribution :
Nous rappelons que l'association a toujours besoin de vos adhésions et de vos dons pour pouvoir réaliser les distributions de colis et les parrainages.
Projection rencontre
Vendredi 16 juin
Maison du chant à Marseille
Quatre femmes afghanes de Marseille
Cette soirée était animée et présentée par Saadia Osmani. Elle est afghane et professeur de lettres, en France depuis son enfance. Saadia Osmani a étayé sa présentation grâce à des diapositives.
Dans un premier temps, nous avons assisté à la projection du film documentaire, « Afghanes » de Solène Chalvon Fioriti, que nous remercions chaleureusement.
Ce documentaire témoigne de la vie à Kaboul en général et de celle des femmes plus particulièrement depuis la dernière prise du pouvoir des talibans.
Un intermède nous a ensuite permis d'écouter l'ensemble vocal « Tutte Quante » dans une interprétation en persan d'une chant dont le titre en français est : « Debout pour la femme, la vie, la liberté ». Nous lui en sommes très reconnaissants.
Cet intermède a été suivi par les témoignages de :
- Nafissa Sikandari présidente et créatrice de notre association. Elle est réfugiée en France depuis longtemps et sa vie est particulièrement mouvementée,
- Sohlaila Erfani réfugiée depuis peu en France avec son mari. Elle était journaliste et professeur d'université.
- Nilofar sharifi jeune journaliste réfugiée très récemment en France.
Sohaila s'exprimait en anglais et Saadia Osmani assurait la traduction, tandis que Nilufar s'exprimait en persan et c'était le Docteur Khaled, arrivé en France depuis plusieurs années qui traduisait pour l'assistance.
Nous remercions vivement Madame Odile Lecour qui a mis gracieusement l'auditorium de la maison du chant à notre disposition pour cette manifestation.
Vous trouverez ci-dessous des liens vers des pages à partir desquelles vous pourrez écouter à votre convenance les enregistrements audio des différents moments de cette soirée et consulter les diapositives qui les accompagnent :
1 – Présentation de la soirée par Saadia Osmani.
2 – Introduction et rappel de l'histoire récente de l'Afghanistan.
3 – Film. (Vous pouvez encore voir ce film sur France.tv).
4 – Chant interprété par la chorale « Tutte Quante ».
5 – Déroulé et questions préparées.
9 – Questions de l'assistance et débat.
APPEL AUX COTISATIONS ET AUX DONS
Quand l’actualité ne dirige pas notre intérêt vers la situation française, c’est l’Ukraine qui nous préoccupe. Quand nous réfléchissons encore plus largement, ce sont des problèmes concernant toute la planète qui nous mobilisent, comme la prochaine pénurie en eau potable…
Pendant ce temps, les Talibans s’installent ! Par la force des choses, ils deviennent « autorités de fait » puisqu’ils ne sont pas reconnus comme autorités de droit.
Pendant ce temps, l’Afghanistan s’approche d’une situation de famine généralisée ! Le Programme alimentaire mondial estime que 12 millions d’Afghans se trouvent déjà en situation de pénurie alimentaire.
Nous essayons de maintenir notre aide au moins au niveau de ce qu’elle était les années précédentes :
Pour cela, nous adressons un appel pressant à nos adhérents fidèles qui ont omis cette année de nous transmettre leur cotisation.
Nous avons par ailleurs organisé un système de distribution de colis alimentaires :
50 € permettent de donner :
- 50 kilos de farine,
- 5 litres d’huile,
- 7 kilos de haricots rouges.
90 colis alimentaires ont déjà été distribués.
Ces colis sont attendus avec impatience. Nos amis fidèles assurent sur place la distribution. Nous voulons, comme pour les adhésions, faire au moins aussi bien que l’année dernière.
Si vous voulez participer à cette action de solidarité, envoyez votre chèque de 50 € ou faites un virement. Vous trouverez sur ce site tous les renseignements nécessaires pour le faire et également ceux pour adhérer ou renouveler votre adhésion.
Merci.
La présidente : Nafissa Sikandari
Informations sur les parrainages
Comme vous le savez, les talibans interdisent aux filles de plus de 12 ans d’aller à l’école. Cette interdiction est contournée de diverses manières. Les écoles clandestines se développent chez les particuliers, des institutrices continuent leur travail en se cachant, des étudiant(e)s réunissent quelques enfants chez des amis… L’enseignement par Internet se développe également beaucoup.
Il est évident que ce bricolage ne remplace pas une institution comme l’école. Mais il y a de belles initiatives, comme celles que rapporte AFRANE dans le domaine de la formation continue des enseignants. Mais les enseignants clandestins parent au plus pressé : les matières qui sont les plus fréquemment enseignées sont l’informatique et l’anglais, c'est-à-dire des contenus qui sont en quelque sorte préparatoires à l’exil. Les sciences naturelles et l’histoire sont les victimes de ce système, ce sont pourtant des contenus qui permettraient de lutter contre l’obscurantisme des talibans.
Les bourses que nous distribuons trouvent un usage plus large que précédemment : elles deviennent désormais une aide plus générale sur l’habillement ou la nourriture. Si nous maintenions que les bourses n’aident que les enfants scolarisés, elles n’aideraient que des garçons, une fois la sixième passée. Nous veillons à maintenir une proportion à peu près égale de filles et de garçons.
L’importance de la demande nous amène à fixer quelques règles :
- Nous maintenons l’aide jusqu’ à 18 ans.
- Nous arrêtons le soutien quand nous n’arrivons pas à localiser ces jeunes pour diverses raisons, soit qu’ils aient quitté la capitale à cause de l’insécurité ou du renchérissement du coût de la vie. Ils sont alors remplacés par des enfants en attente d’une bourse.
- Nous limitons à trois bourses par famille, une meilleure connaissance des familles nous permet d’être plus justes dans la répartition.
Nous remercions tous les parrains/marraines qui s’engagent dans cette aventure, ou la continuent avec nous, sans oublier nos correspondants sur place, qui ont la tâche difficile de repérer les familles les plus nécessiteuses.
La solidarité n’est pas un vain mot !
- Vous trouverez ci-dessous le texte de cet exposé (*).
- D'abord les parrainages, qui concernent actuellement 56 élèves.
Régine I, nous parla du bilan financier de cette action.
- Puis les distributions de colis alimentaires, seule action avec les parrainages qui subsiste et qui remplace les distributions de matériel scolaire et les travaux dans un lycée.
- Alain B. Trésorier présenta le bilan financier 2022.
- On procéda ensuite à l'élection d'un nouveau Comité d'Administration qui se réunit sur le champ pour élire le bureau. Celui-ci est composé de quatre personnes.
- Cette réunion se termina par des échanges conviviaux autour d'un thé afghan.
Quelques certitudes sur la situation en Afghanistan
Lors de notre précédente réunion, le samedi 10 octobre, nous voyions avec peine se dessiner le nouveau pouvoir des talebans, nous étions encore sous le choc du 15 Aout. Nous assistions à l’effondrement de l’armée afghane et l’installation, sans résistance ou presque, du pouvoir des talebans.
Nous avons maintenant plus de certitudes.
1) Les talebans mentent, et il est inutile d’essayer de discuter avec eux pour négocier un quelconque adoucissement de leurs positions. C’est ce qui est devenu évident après la conférence de Doha. Les américains ont essayé de négocier une transition politique : ils voulaient échanger leur départ contre quelques assurances concernant le droit des femmes. Les talebans ont exécuté leur programme sans aucune concession : progressivement, jusqu’à la dernière mesure en date : l’interdiction pour les femmes de suivre des études à l’université. Ne doutons pas qu’ils trouveront d’autres interdictions pour nuire aux femmes.
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