NAORUZ 2017
Depuis 2005, « Solidarité Provence Afghanistan » organise une fête de Naoruz. C’est un moment de retrouvailles et de partage auquel nous sommes très attachés comme tous ceux qui y participent fidèlement.
Mais cette année, la maladie et la fatigue des principaux organisateurs nous amènent à renoncer à organiser cette fête du nouvel an afghan.
La future assemblée générale aura à réfléchir sur cette situation et à trouver des solutions.
Nafissa et Michel
Conférence de Régis Koetschet
Samedi 21 Janvier 2017 de 15h à 17h
A la cité des associations de Marseille
La conférence a été suivie d’un thé afghan de 17 à 18 h
Ancien ambassadeur de France en Afghanistan, Régis Koetschet s’est rendu de nombreuses fois dans ce pays (dernièrement en novembre 2016). Il nous a rendu compte de ses impressions et nous a fait comprendre les évolutions en cours.
Qui est Régis Koetschet ?
Président de MADERA (Mission d’Aide au Développement des Economies Rurales en Afghanistan), ambassadeur de France à Kaboul de 2005 à 2008. Ancien diplomate, il a été en poste à Bagdad, Islamabad, Mascate et Jérusalem avant de diriger la Délégation pour les relations avec la société civile et les partenariats de la Direction générale de la Mondialisation au quai d’Orsay.
Membre du conseil d’administration d’AFRANE et du CEREDAF, il siège au comité des solidarités internationales de la fondation de France, et comme assesseur, à la Cour Nationale du Droit d’Asile.
Il s’intéresse particulièrement aux relations culturelles entre la France et l’Afghanistan.
Merci de m’accueillir. Comme il a été dit dans la présentation, je suis effectivement, au titre de président de MADERA, successeur de Pierre LAFRANCE. Ce compagnonnage m’oblige. C’est pourquoi je me rends deux fois par an en Afghanistan.
Nous avons souhaité, en préparant cette conférence, travailler à partir des impressions ressenties lors de mon dernier voyage, au mois de novembre, et lors du voyage précédent, qui avait eu lieu au printemps dernier.
Lors du voyage de printemps j’avais répondu à un désir de l’ambassadeur, qui voulait que le cahier des Nouvelles d’ Afghanistan reprenant les articles essentiels de la revue depuis 1980 soit offert à tous les amis afghans francophones. Je m’étais aussi, lors de ce voyage, rendu à Beshud 1 et à Bamyan pour préparer un colloque qui a eu lieu à Versailles. Au titre de Madera, je m’étais rendu également dans le Panshir.
En novembre dernier je me suis rendu à Kaboul, et à Hérat, la grande ville de l’Ouest, proche de l’Iran. Ce dernier voyage avait trois objets : au titre de Madera, j’étais concerné par la sécurité des équipes. Trois cents personnels afghans travaillent pour Madera, et quatre ou cinq expatriés. Je voulais aussi travailler sur le projet forestier dans la province du Nangarhar, pour lequel nous sommes à la recherche de financements et de cofinancements. Mon voyage à Hérat m’intéressait à titre privé, parce qu’il se trouve qu’ André Malraux a situé à Hérat le décor d’une de ses nouvelles. Je mène une recherche personnelle sur les rapports d’André Malraux avec l’Afghanistan. Hérat est une ville majeure, d’une grande beauté.
Le propos de cette conférence, c’est de constater les évolutions, les changements qui ont pu avoir lieu entre ces deux voyages.
Mais il faut bien garder à l’esprit que l’Afghanistan ne se prête pas à une analyse linéaire. Ce n’est pas parce qu’on constate quelque chose quelque part qu’on peut projeter ce résultat dans l’espace et le temps. Le pays est rebelle a toute simplification.
La complexité de l’Afghanistan a été minimisée par la communauté internationale. L’incapacité de penser cette complexité est une faille majeure dans la compréhension de la communauté internationale.
1ère impression : l’activité.
Dès Istanbul, on constate une activité un peu fébrile. L’avion quotidien de Turkish Airlines pour Kaboul est plein à craquer. Il est rempli de toutes les catégories possibles d’ afghans. Des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes et des enfants. Peu d’étrangers
Le Nouvel an Afghan
Nowruz 2016
le vendredi 18 mars 2016
Les photos de la soirée en cliquant ici.
Comme en 2014 et 2015 la fête de Nowruz s'est déroulée à l'espace Magnan dans le 9ème arrondissement de Marseille.
Cette année encore tous les participants avaient en tête la situation très difficile en Afghanistan. Plus difficile encore que les années précédentes.
Plus d'une centaine de personnes se sont déplacées pour cet événement. Beaucoup de participants étaient d'origine afghane, depuis longtemps à Marseille pour certains et tout récemment pour d'autres.
L'accueil a commencé à 18h 30. De 18h 30 à 19h 30, un diaporama retraçant l'activité de l'association depuis sa création a été projeté pendant l'installation des arrivants.
De 19h 30 à 20h 30 plusieurs intervenants, connaissant bien la situation afghane, l'histoire du pays et notre association, firent des exposés :
– d'abord, Michel Tourneux a rapidement présenté le programme.
– Ensuite, Jawad nous a parlé de la fête de Nowruz dans le monde et à travers l'histoire.
– Puis, Nafissa, la présidente de l'association, nous a dit quelques mots sur l'action de l'association.
– Enfin, monsieur KOETSCHET, ancien ambassadeur de France à Kaboul de 2005 et 2008, nous a fait profiter de sa connaissance du pays et a présenté son livre.
De 20h 30 à 21h 30, ce fut un moment de musique, de chants et de danses : ABHIJIT BISWAS musicien classique et chanteur indien, était accompagné aux tablas par Nabankur BATTACHARYA. Le chanteur indien a interprété des ghazals afghans. Ces deux artistes étaient déjà présents pour Nowruz 2015.
De nombreux participants et participantes en deuxième partie du concert, ont pu danser des danses afghanes accompagnées par les deux musiciens. Pour cette occasion, plusieurs convives et danseurs, hommes, femmes et enfants avaient revêtu de très beaux costumes traditionnels de fête.
Le concert et les danses finis, ce fut le moment d'un délicieux repas afghan préparé par Nafissa aidée de nombreux volontaires Afghans pour la cuisine et pour le service.
La soirée s'est terminée par un grand Loto qui a passionné l'assistance. Des explications sur son déroulement ont été données par Danielle, la meneuse du jeu, et traduites en afghan par Nafissa pour les joueurs qui, nouvellement arrivés en France, n'en avaient jamais entendu parlé.
Tout le monde s'est quitté à regret vers 23h 30, alors que les organisateurs et les volontaires commençaient déjà à remettre la salle en ordre.
Les bénéfices de cette soirée seront entièrement consacrés à l’action de l’association.
Y’a-t-il pour les jeunes Afghans d’autres solutions
que le départ pour l’Europe ?
Conférence de Habib HAIDER
(à Marseille, 16 janvier 2016, maison de la Région)
Qui est Habib Haider ? : cliquez ici.
Ecouter la conférence (mp3) en cliquant ici .
Lire le texte de la conférence en cliquant ici .
La loi distingue réfugiés économiques et réfugiés politiques. Qui veut obtenir l’asile politique doit apporter la preuve qu’il a été persécuté et qu’il craint pour sa vie. La plupart des réfugiés qui atteignent maintenant l’Europe sont à placer dans une catégorie unique : ceux qui cherchent l’espoir, ceux qui n’ont plus aucun espoir dans le pays qu’ils quittent. Chercher l’espoir, c’est bien une motivation politique ?
Dans sa conférence, Habib Haider ne s’en tient pas aux statistiques. Il s’intéresse aussi aux conséquences psychologiques de l’exil qui « fracasse les êtres » .
On comprend comment les grandes décisions internationales, comme celles de la conférence de Bonn, aboutissent parfois à fabriquer du malheur et du désespoir.
Campagne 2015
La campagne 2015 a duré de la fin du mois d’avril au 12 juin environ, du premier envoi de fonds à la réception des photos. Nafissa n’a pas pu se rendre en Afghanistan : la remise des sommes de parrainage et l’équipement du lycée ont été organisés par téléphone et par Skype. L’envoi de l’argent s’est fait par l’intermédiaire de Western Union. ( taxes : 3,5 % environ). La variation du cours de l’afghani est constante : sur la période concernée, l’euro a varié de 61 à 64 afghanis.
Nous avons commencé par les parrainages. 16 petites sommes (120 €) ont été remises aux parents des 16 filleuls que nous avons pu contacter. Une famille n’a pas pu être jointe.
Six parrainages, par ailleurs, arrivent à expiration : les enfants ne remplissent plus les conditions requises. Soient que les filles soient mariées, soit que les enfants aient dépassé l’âge scolaire. Nous avons accepté 7 nouveaux filleuls.
Pour voir toutes les photos, cliquez ici.
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