A propos de Sonita
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Sonita est devenue le nouveau visage de la jeune femme afghane.
Avant, il y avait Nâdiâ Anjoman, la jeune poétesse dont Nafissa et Franck Merger nous ont parlé à l'issue de l'AG de l'association à Marseille. Lire l’article.
Nâdiâ Anjoman incarnait les douleurs et les malheurs de son pays. Maintenant, Sonita joue le rôle que jouait précédemment Nâdiâ Anjoman, mais pour un autre public.
Sur Sonita, il y a donc :
ο Le film iranien.
ο La belle BD féministe Culottées dans laquelle l'histoire de Sonita est aussi incluse et qui a énormément de succès en France. On la voit partout dans les librairies.
ο Un petit film d'animation de 4 min (en podcast sur France 5) : Voir ce film.
Saadi ivre d'amour
♥♥♥
Salâm be hamegi ! - Bonjour à tous !
Notre ami Franck Merger qui a présenté : « Fille d’Afghanistan », Voix féminines de la poésie persanophone en Afghanistan, après notre assemblée génerale, nous signale la parution en bilingue persan-français du recueil :
Saadi ivre d'amour
Réélaboration de poèmes de Saadi par Abbas Kiarostami (Erès, coll. "Po&psy")
Traduction : Amin Kamranzadeh, Franck Merger, Niloufar Sadighi.
Image : Jacqueline Salmon.
Vous aurez plus d'informations:
- sur le site de F. Merger, "D'autres voix" : https://dautresvoix.fr/actualites/
- sur sa page Facebook : https://bit.ly/dautresvoix
- sur le site de "Po&psy" : https://poetpsy.wordpress.com/
Vous pouvez commander Saadi Ivre d'amour dès maintenant en ligne ou le demander à votre libraire une fois le confinement fini.
A bientôt - Be omide didâr.
"L'ancien monde deviendra jeune"
(Hâfez, célébrant la venue du printemps)
Compte rendu de l'assemblée générale
du samedi 23 novembre 2019
à la cité des associations de Marseille
Ω - Ω - Ω
Nous étions plus de 25 et il y avait autant de procurations.
Michel, secrétaire de l'association, nous fit d'abord un exposé de la situation actuelle de l'Afghanistan intitulé « élections et dépendance ».
Vous en trouverez l'intégralité dans l'article qui suit ou en cliquant directement ici.
Nafissa, notre présidente nous présenta ensuite les travaux entrepris et l'aide matérielle apportée sous sa surveillance dans un lycée de Kaboul pour une somme de 2000 € cette année. Des photos prises sur place par les responsables illustrèrent cette aide.
Les animatrices de l'école des Afghans nous parlèrent des activités de l'année et des difficultés qu'elles ont eu à stabiliser les groupes d’élèves. Elles sont un peu découragées et envisagent de ne continuer qu'avec les plus motivés. Ces difficultés viennent à la fois de l'évolution de la situation du pays et de la dégradation des conditions de l’accueil.
La responsable des parrainages, Régine, présenta les filleuls de l'année ainsi que leurs familles et décrivit les problèmes rencontrés par ces enfants et leurs parents. Elle souligna l'importance de l'aide financière qu'on leur apporte. Son exposé fut illustré par les photos des 30 filleuls de l'année 2019. Ces parrainages sont mis en œuvre par des personnes de confiance sur place.
À cause des problèmes de santé de Nafissa et de Michel on ne fera peut-être pas de fête en 2020, mais on envisage des activités moins contraignantes : conférences, films…
Le trésorier, Alain B., nous montra le bilan comptable de 2019. Actuellement pour 2019, l'association est forte de 68 adhérents. 10 adhérents ont déjà payé leur cotisation pour 2020.
Les cotisations et les dons sont les deux chapitres qui alimentent principalement la caisse et permettent d'entreprendre les actions décrites précédemment.
L'idée de pouvoir payer sa cotisation et faire des dons à l'association par Internet étudiée par Alain a été approuvée. Elle sera opérationnelle pour le 1er janvier.
Après l'approbation du bilan et du rapport d'activité on procéda à l'élection d'un nouveau conseil d’administration puis d'un bureau issu de celui-ci.
L'assemblée générale une fois terminée la séance se poursuivit par la découverte de poétesses Afghanes, grâce à Franck et à Nafissa.
Vous trouverez ci-dessous un article présentant ce beau moment ainsi que quelques poèmes lus.
Un thé afghan accompagna agréablement ces lectures et commentaires.
Elections et dépendance
Introduction à l’AG du 23 nov.2019
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Les résultats des élections devraient être connus, mais ils ne le sont pas. Les élections ont eu lieu le vendredi 27 septembre, il y a un mois.
Le candidat Abdullah Abdullah demande le recomptage dans 8255 bureaux sur 26 580, soupçonnant les partisans d’Achraf Ghani d’avoir truqué les votes.
Alors que les talibans avaient prévu des attentats apocalyptiques le jour des élections, il n’en a rien été. 5 morts, un nombre d’attentats relativement faible. Presque 2 millions de votants sur 9 millions d’inscrits, le résultat n’est pas négligeable, étant donné les conditions.
Quelles sont les raisons de ce dysfonctionnement majeur ? La question des élections a disparu des préoccupations internationales. Elle a disparu aussi des médias afghans.
C’est que le processus électoral est tout à fait lié au processus politique. L’un ne va pas sans l’autre.
Des élections pour faire quoi ? Chacun met en cause le manque de perspectives. Les afghans sont sérieusement dubitatifs et inquiets. Ceux là même qui sont allé voter sont découragés.
Nouveau film : Orphelinat
de Shahrbanoo Sadat avec Qodratolleh Qadiri, Sediqa Rasuli, Anwar Hashimi. (Afg., All., Dan., Fr. Lux., 2019, 1h30)
Un nouveau film à propos de l'Afghanistan. Plusieurs membres de l’association l’ont vu et l’ont trouvé intéressant. Voici le point de vue d'une critique :
L'histoire de l'Afghanistan vue par les yeux d'un orphelin.
Une réflexion sur la force de l'imaginaire qui peine à s'accomplir totalement.
A la fin des années 1980, les rues de Kaboul regorgent de salles de cinéma. Profitant de cet âge d'or paisible, un garçon des rues troque des tickets avant d'être pris la main dans le sac et placé dans un orphelinat. Cette histoire n'est pas celle de Shahrbanoo Sadat, cineaste afghane de même pas 30 ans, mais celle de son cousin. Inspiré de ses journaux intimes, le film adopte le regard de cet alter ego miniature pour retracer les mutations d'un pays, à la veille de son embrasement. Il y a quelque chose de poignant à observer une jeune cinéaste investir un temps inconnu d'elle-même et à chercher dans les images qu'elle recompose les indices qui lui permettraient de cerner plus nettement les mystères d'un temps de guerre actuel, le sien. Cette quête, cet abandon dans l'imaginaire sont aussi ceux de l'orphelin. Abreuvé de films bollywoodiens, le garçon se raconte des récits enchantés et épiques qui hébergent, comme le ferait une forteresse, ses émotions les plus belles (un regard amoureux échangé avec une fille) et les plus atroces (la mort d'un ami). La fiction comme refuge... L'idée n'est pas neuve mais toujours attachante, comme l'est cette fratrie inventée et cosmopolite que la cinéaste filme avec une vraie attention. Pourtant, ici, peu de choses s'impriment en profondeur. Le film, à la manière de son héros, bientôt noyé dans un récit choral, semble chercher un point d'ancrage sans jamais le trouver, nouant et dénouant des séquences de groupe et de rêve pour constituer un bloc qui, malheureusement, se désagrège trop vite. - M. D.
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